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Ecomusée de Dispilio

Ancre 1

Fouilles de Dispilio

Ancre 2

   En 1932, le professeur Keramopoullos de l'université de Thessalonique a trouvé des traces d'une colonie préhistoriques. Trente ans plus tard, le professeur Moutsopoulos a mené des enquêtes de surface et a confirmé l'existence de la colonie.

   En 1992, le professeur Nikos Hourmouziadis de l'Université Aristote de Thessalonique a entamé des fouilles systématiques, qui se poursuivent. Le peuplement date de la période du milieu du Néolithique, le milieu du 6e millénaire av. J.-C.. L'objectif stratégique des fouilles est d'étudier la colonisation comme un système culturel spécifique.

   Les découvertes comprennent des outils (pierre, os et silex) et des quantités d'os d'animaux, une découverte qui montre que les habitants utilisaient l'agriculture, la chasse et la pêche ; les matériaux avec lesquels les huttes ont été construites (pieux et planchers en bois, trous de pieux); grands pots de stockage en argile ; paniers tissés à la manière de cette période ; ustensiles de cuisine (beaucoup d'entre eux en forment de bateau); et des bijoux en os et en pierre. La découverte la plus importante est une flûte osseuse, le plus ancien instrument de musique jamais trouvé en Europe. Il ya aussi un modèle dans la salle d'exposition illustrant la forme des huttes et comment ils ont été construits.

   A une courte distance de la salle d'exposition, le lac avec ses huttes reconstruites. A l'intérieur des huttes se trouvent tous les ustensiles que les gens utilisaient pour leurs besoins quotidiens. Une couverture de terre au milieu de la colonie servait à protéger le feu, il y avait une sorte de pirogue amarrée au bord du lac, que les habitants auraient utilisée pour la pêche.

Visite en Anglais

       Dans le secteur Sud du site antique situé au lieu-dit Nisaki, près de la commune moderne de Dispilio, G. Stavridopoulos (Université de Thessalonique) a poursuivi, en 2008, la fouille d’une zone d’habitat en bordure d’un lac. Les opérations ont révélé pour la première fois plusieurs couches d’occupation de l’époque du Bronze Ancien matérialisées par quelques fosses et vestiges de construction en argile.

       En revanche, sur l’ensemble du secteur fouillé, on a noté l’absence de trous de poteaux observés dans ce secteur à un niveau plus profond (1,05 m environ), correspondant aux couches de l’habitat lacustre néolithique. Ces indices indiquent qu’au Bronze Ancien, l’habitat s’est développé sur un terrain qui était encore immergé à l’époque néolithique. Le mobilier recueilli dans les couches du BA comportait des tessons de céramique commune monochrome noire lustrée, mêlés à des tessons du Néolithique Final.

       On compte également six objets métalliques dont cinq en bronze, des figurines en terre cuite provenant probablement de niveaux néolithiques, un timbre en terre cuite, 39 fusaïoles en terre cuite et 39 poids pyramidaux en terre cuite, ainsi qu’un ensemble de 29 dents de canidés percées et appartenant peut-être à un collier et des objets en corne (17 cornes travaillées).

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